lundi 30 mai 2011

Dent du géant

Une sortie de l'équipe d'alpi est prévue pour le week end du 28 et 29 mai depuis un moment,
et François à une réunion à Chamonix le samedi matin, donc on part de Clermont à 5h et après la réunion de Francois on montera en refuge pour faire une course le lendemain.
La dent du géant était prévue, mais il serait simpliste de dire qu'on a fait comme c'était prévu, parce qu'en fait il a neigé vendredi, donc peut être que c'est bon, peut être pas...
Après moult pérégrinations et avoir dit un coup on fait ci, un coup on fait ça, c'est décidé on monte au refuge Torino et on verra si on va bien à la dent du géant ou si on fait autre chose qui va mieux par rapport aux conditions.

Donc voilà on a pris le téléphérique et on est montés au refuge,
on prépare à manger dehors parce que c'est interdit dedans.
(sympa le truc)
Ca y est, c'est fermement décidé, on ira faire la Dent du géant.
Con comme je suis, je n'ai pas une photo de la dent de loin, donc pour ceux que ça intéresse de la voire en photo il faudra demander à Google.
Ah oui, et aussi, en bon auvergnat une comparaison avec la dent de la Rancune s'impose.
En fait c'est un peu pareil, enfin ça à la même allure, mais c'est penché dans l'autre sens donc c'est la face nord qui est plus facile, du coup le côté obscur de la dent est le plus prisé.
On notera aussi que c'est un peu plus haut et que le pied est plus en altitude mais ça c'est anecdotique bien sûr.

Après une courte nuit de sommeil, levé à 3h30.
On mange et on part, il fait encore nuit et cet appareil photo n'est pas trop copain avec la nuit, donc je n'ai rien réussi a faire de mieux que ça.



Aux premières lumières, le Mont blanc et le grand capucin.



On a finit la promenade en raquettes, ça va commencer à monter.



Jérémy fait des anneaux, ça a peu d'intéret mais la photo est sympa.



Cette fois le soleil est bien là, et ça monte un peu.



Sans commentaires.



Léna, Cédric et Jérémy au pied de la dent, ça en impose.



Jérémy, presque en haut de la première longueur.



Voilà ce qui reste à gravir.



Et oui, il est 8h30 c'est l'heure d'émerger.



A défaut d'une photo de la dent voilà une photo de son ombre.



Jérémy avec la mer de glace en fond.
On notera aussi la taille de l'énorme corde fixe.



Nous voilà presque au sommet, François semble content.



Léna et Cédric au relais, un peu en dessous.



Gabriel, Jérémy et Cédric au sommet, Léna juste en dessous.



Gabriel en rappel, au dessus du Mont blanc.



Petite dernière photo dont on peut facilement remettre en cause l’intérêt artistique (quoi que).
Et puis de toute façon elle n'est pas là pour ça, c'est plutôt le jeu de la journée, aidez Cédric à trouver la bouteille d'eau. (Il demande si quelqu'un peut lui passer).

Voilà pour cette fois, en espérant qu'il y en aura bien d'autres très prochainement.

mardi 24 mai 2011

escalade à Presles

-Oui allo, je travaille pas ce samedi au final, on part grimper?
-Bin écoute oui, pourquoi pas, tu veux aller ou?
-Je sais pas, je m'en fiche un peu moi.
-Bon bin pour le week end on a qu'a aller dans le Vercors
comme ça ça ne fera pas trop long de route.

Du coup ça a commencé à peu près comme ça, ensuite on est parti après le travail,
donc vers les 22h30, et il y avait trois bonnes heures de route.
Donc là ça y est , ça a commencé, on part dans la voiture, par l'autoroute de Lyon, et au bout de moins de 10 minutes on se rend compte qu'on n'a aucune carte routière pour trouver la route.
Donc on ne fait pas demi tour et puis on verra bien, ce qui fait qu'au bout d'un moment on ne sait pas trop quelle direction il faut prendre pour aller là ou on veut (de toute façon c'est pas encore bien décidé). Voilà donc qu'on a l'itinéraire viamichelin pour aller à Presles,
et bien c'est décidé, on va à Presles.
Le soucis c'est qu'on n'est déjà plus dans l'itinéraire viamichelin, tant pis on s'arrête sur une aire pour regarder une carte dans la boutique. C'était sans compter que les boutiques sont fermées la nuit. Enfin on a trouvé des gens qui nous on prêter leur carte, et voilà la photo qui nous a amenée à Presles (vive le numérique).

Donc voilà, on est arrivés à Presles de nuit, plutôt vers deux heures.
Je vous épargne l'histoire du topo, mais il faut bien noté qu'on ne l'avait pas (en tout cas le premier jour), car il n'était plus dispo à l'auberge.

Enfin bon on est quand même parti dans une voie, "Cancer" ED+.
Voilà quelques photos, trois fois Lucas dans L2, 6c.



Et encore Lucas, dans la sortie de la dernière longueur, un 7b.

Voilà une première journée de grimpe de finie (forcément je ne peux pas tout raconté tant ce fut épique mais on s'est perdu à l'allé et au retour de la voie, du coup on a fait du cardio).
Enfin ensuite l'orage a pété, comme prévu, et on a fini par trouver le topo.

La nuit est tombée et le jour s'est levé, nous voilà le lendemain matin parti pour une nouvelle voie "La valse du temps", ED.

Voilà une photo de notre voisine de grimpe, dans la voie d'à côté.

Puis trois photos de Lucas dans la dernière longueur.
Enfin on a couplé les deux dernières longueur du coup ca dépassse légèrement les 50m,
et c'est dément. (un 6b et un 6a)



Puis Lucas au relai, content.

Et enfin une photo de la falaise de Presles (enfin un morceau), vu de "Tina dalle".
"Tina dalle" c'est le secteur de couenne ou on a attendu l'orage de dimanche soir qui n'est jamais venu, et aussi ou j'ai constaté que le 8b c'est dur pour du 8a.

Et voilà, c'est déjà pas mal pour un week end.
Juste pour finir, si on devait recommander une voie ce serait plutôt "la valse du temps" que "cancer", c'est surement une question de goût mais on a préféré.

mardi 3 mai 2011

Escalade à Orpierre, le quiquillon

Cette année le premier mai tombe un dimanche, tant pis de toute façon c'est un dimanche des vacances scolaires donc nous autres, fainéants en tous genres ne voyons pas de différences.

Enfin bref tout ça pour en venir au stage cuc, le fameux stage cuc!
Cette année c'est à Orpierre que ça se passait,
et comme chaque année on est arrivés avec le mauvais temps.
Jusque là tout allait bien, on a installé la grande tante,
trouvé le secteur à l'abris, et puis on est parti grimper sous la pluie.
Deuxième jour ça continue à rouler, jusqu'au troisième jour où, malheur, il fait grand beau.
On est tous désorientés, mais on ne se laisse pas abattre, on va bronzer dans des secteurs non abrités et tout et tout, on grimpe un peu aussi.
Enfin bref, je ne sais même pas pourquoi je parle de ça, de toute façon je n'ai pas de photos.
Ah, si, ça y est, c'était pour faire une intro.
Donc c'est bon l'intro est faite, sauf que c'est pas encore le top puisque on ne sait pas bien de quoi l'article va parler a part la pluie le beau temps et compagnie.
Bref, tout ça pour dire que l'on à joué les prolongations et que l'on est resté un jour de plus pour grimper encore un peu. Et on a profité de ce jour de plus pour aller faire de la grande voie au quiquillon qui nous regarde depuis le début de ce stage consacré à la couenne.
Donc voilà l'heure du choix des voies, on regarde le topo, ça a l'air bien. Et après quelques mots avec le patron du gite c'est devenu encore mieux.

Du coup le lendemain matin c'est parti, après quelques tours pour trouver le parking, c'est parti pour Armelle et Vincent dans la classique "Brazil", et pour Gabriel et Héloïse dans une voie qui croise un poil plus dure, "Fleur de Lotus".


Voilà donc Vincent dans la deuxième longueur de "Brazil".


Héloïse dans la première longueur de "Fleur de Lotus".


Armelle dans la troisième longueur de "Brazil".

Au final, ça fait une voie homogène dans le 5 pour "Brazil",
et dans le 6a/6b pour "Fleur de lotus",
à noter que dans cette dernière tous les passages un peu plus durs
sont équipés pour passer en artif.