dimanche 28 août 2016

Parmelan, l'alternative à la canicule

Printemps pourri et été normal, la planète retrouve son rythme ?
Je ne crois pas.
Il aura fallu attendre la fin août, mais on y est : ISO à 5000m et normales saisonnières explosées, c'est la canicule. Et comme chacun sait, aux environ d'Annecy canicule rime avec Parmelan.

C'est parti donc, piste à fond les manettes au risque de faire choir 1 ou 2 cailloux dans le ravin, et en route pour la courte approche qui nous mène au frais, enfin.

Et là, bonne nouvelle, la canicule aidant toutes les voies sont sèches et en plus il y en a plein de nouvelles grâce à l'oeuvre de nos équipeurs favoris.

Une nouvelle voie enchainée une seule fois et encore jamais répétée, Merlin ne peut pas laisser faire ça !
A l'attaque donc dans "La raie", 7c+.

Le pied en l'air ... 


... Les fesses en arrière ...


... et le gros mouv Sharmanique !

Ensuite, plus qu'a remonter la raie, je vous laisse choisir votre photo préférée.




Et pendant ce temps là, les randonneurs s'émeuvent.
Et pour cause, le beau Yannick est à l'essai dans une des plus belles voies de la falaise, juste au dessus du chemin.

Yannick dans "le gros surplomb", 7b+/c (slash grade pour ne vexer personne).



Essai suivant, après être parti dans les bois et revenu avec un T-Shirt rose très féminin.
Mais que s'est-il passé ?

Ca y est, les projets sont en route pour tout le monde, vive la canicule !

samedi 20 août 2016

La Ramirole, bon pour une escalade sensationnelle !

Tout le monde en parle, c'est dément, majeur, mythique, ultime, que des bases, ...
Et en plus il parait que c'est un spot d'été avec toujours de l'air, les billets sont pris, allons y gaiement, la Ramirole nous attend.

L'équipe de choc est donc formée, chacun prend sa voiture et on se retrouve là bas.
A l'arrivée, le coup dur, les vendeurs de falaise ont légèrement détourné la réalité, il fait bien 30°C et 0km/h de vent. On ne trouvera d'ailleurs pas un local dans la baume, ils nous ont bien eu !

En revanche ça aura bien été leur seul mensonge, l'entourloupe est donc bien vite oubliée dès que l'on commence à grimper.

Base N°1, "If you want", 8a+, avec Léo aux manettes.

Fermage de biceps sur belles colos dans le crux.


Confirmation du fermage de biceps et de belles dans le haut de la voie.


Et bim, grand mouv sur le bac final.



Et comme Léo n'oublie pas ses fans, un petit peu de spectacle pour l'audience.


Ensuite, bière de récup pour remettre un peu d'eau dans le circuit, et c'est reparti comme en 40.

Merlin en fin de chauffe, dans une base aussi, "le chris orgasmique", 7b.


Cours de talonnage.


Et petit clin d’œil aux admiratrices.


Remonté sur le plateau, petit coucher de soleil offert par les gorges sur cette rive gauche bien sauvage.


Et pendant ce temps là, Merlin continue de sourire à ses admiratrices et Léo fait un selfie pour ses fans.


C'est là qu'intervient le moment où on commence à regarder la météo et à compter les jours avant la seule journée de condis annoncée pour le mois. D'ici là donc, sieste, baignade, apéro, un peu d'escalade facile pour dire qu'on n'a pas rien fait, etc 

Et voilà que les condis sont là, condis estivales mais c'est déjà ça.

Il n'en fallait pas plus pour surmotiver Merlin, le voilà donc dans "pequena", 7c+ qui consitue la voie la plus abordable de la baume principale.

Bien de face dans les colos, machine !


Vu le dévers, chacun comprendra qu'on ne peut pas vraiment faire plus facile que 7c+.


Quelques mètres plus loin, autant de dévers, 5 fois la longueur, et un peu moins de bacs, Hugo met un run dans "promotion canne à pèche", 9a.


Voilà que les chemins se séparent, chacun reprend sa voiture et part dans sa direction favorite.
Vu la chaleur, ce sera plein nord pour moi, en direction de la montagne.


1er stop à Guillestre, grosse pizza et coucher de soleil sur le Pelvoux, on n'est pas trop mals.


Le lendemain, c'est à la rue des masques que ça se passe.

Gabriel dans l'énorme plafond de "clochard de luxe", 8a bien fun à grimper, surement une future classique.


Et pour finir, petit arrêt au Grand bois pour un chouette cadre.
Secteur dont la particularité est que les voies sont quasi exclusivement soit des bases, soit des bouses.

En résumé, il faut absolument aller à la Ramirole, mais surement pas en plein été.
Et le Briançonnais reste une valeur sûre.