Ah, les vacances sont là, et le soleil semble être avec nous.
Donc forcément, direction le calcaire du sud, parce que c'est dépaysant, et qu'à cette époque c'est quand même pas tout à fait négligeable de gagner quelques degrés.
La destination est décidée, Millau et ses alentours.
Du coup, lundi matin, c'est le départ, direction le Boffi qui s'est avéré être un bon choix pour se réinitier à l'escalade sur calcaire de 30-35m avec 10-12 points, ce qui nous change un peu des voies de 20m sur granite avec autant de dégaines, et en plus le soleil promis est au rendez vous.
Au levé du deuxième jour, grosse déception et gros doute, les soleil n'est pas là,
le froid s'est en revanche bien installé.
Tant pis, on prend notre temps pour se lever et faire nos quelques courses
à Millau avant de rejoindre les deux autres qui arrivent vers midi.
On ira donc se geler à faire de la couenne dans le froid et le vent
dans ce petit secteur du fond des vases.
Pas de photos de ces deux journées parce qu'à deux en couenne on n'a pas trop le temps, et quand on est 4 et qu'il ne fait pas beau, bin c'est pas top non plus.
Ouf, Mercredi le soleil reviens, et quel soleil!
Vincent grimpe dans la dernière longueur de "putin ma corde" dominé par le vase de sèvre, en venant d'une voie en terrain d'av, maintenant il sait que pour aller faire une longueur de 35 bon mètres, il faut envisager de prendre plus de 8 dégaines.
Brunelle, ainsi qu'une vue un peu plus large.
Toujours la vue un peu plus large, mais sans Brunelle cette fois,
ça permet quand même d'avoir le fond un peu plus net.
Brunelle, plein gaz, dans la fameuse longueur en 6a de "l’arête ouest".
La voie mythique, et qui le vaut bien, de la roche décollée.
Deux photos de Ilia et Jérémy dans "la diagonale du gogol".
Photo de la vue générale de la jonte,
prise de quelque part sur le chemin de la marche d'approche.
Le lendemain, le soleil est toujours là, et Ilia et Brunelle sont repartis.
C'est dons parti pour "putin ma corde" pour Jérémy et Gabriel. On part avec suffisamment de dégaines, et même plus pour pouvoir tracer d'un coup dans les deux dernières longueurs.
Et c'est bon, même très bon de faire une longueur d'environ 70m sans aucune grosse vire.
Jérémy est parti depuis 20-30m, voilà le milieu de la corde, plus que 40m!
Pour la petite histoire pendant que le photographe oeuvrait, Jérémy était dans le dur, un peu stressé par le fait que la corde ne soit pas avalée.
Bin oui, mais sinon la photo elle aurait aucune saveur.
Jérémy arrive en haut de cette sacrée longueur, heureux d'avoir tout enchaîne
et que ça ait aussi bien déroulé.
Cette roche décollée, elle est belle, on pourrait presque la comparer à la rancune.
Et voilà Vincent et Gaël en train de la gravir après pas mal de mésaventures.
Et voilà, les vacances touchent à leur fin, en tout cas ce récit est bien fini lui.
Et après ces quelques bonnes journées qu'elle nous a offerte,
peut être bien que la Jonte nous reverra.
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