lundi 15 juillet 2013

Terrain d'av à Blaitière

La montagne, ça vous gagne.
En entendant ça à la télé je me suis dit qu'il fallait aller vérifier après tout ce temps de disette.
L'envie est là, Thibaut est chaud de Blaitière, c'est parti pour tater du granit comme on les aimes.

Ah oui, d'abord il y a la benne qui coûte une blinde, et des petits névés à passer pour arriver au pied de la voie.

A propos de voie, ce sera "L'eau rance d'arabie" qui subira nos assauts ce premier jour.

Et puis le névé du début de la voie, Thibaut s'élance en chausson / piolet

A noter que la sage décision sera de redescendre chercher les grosses, qui sont bien mieux adaptées à la neige.

Thibaut grimpe, cette fois c'est du rocher, fini le piolet, et vive les chaussons bien affûtés pour la dalouse granitique atomique.


Toujours Thibaut, dans L4.
L'une des deux longueurs polyphoniques de la voie. (ça tient mais ça fait un peu peur ces écailles de 1 à  15m qui sonnent mieux qu'un piano tout juste accordé)


Encore Thibaut, dans L6, majeurissime.
Des formes de colos en granit, les genoux se calent, c'est validé!
La colo de cham!


Après une bonne nuit à entendre la montagne s'effondrer depuis le bivouac du lac bleu, c'est reparti pour la même approche, et une autre voie.
Sensiblement plus dure, mais avec le renfort Gérome, "Destroy".

C'est visiblement peu parcourue, mais on a une vue imprenable sur les voies bien parcourues du pilier rouge.


Thibaut dans L3, un 7a pas trop dur quand on voit ce que les 6c nous on fait subir par rapport à cette longueur.


S'en suit la redescente en rappel, la redescente à pied jusqu'au bivouac puis jusqu'à cham, le retour en voiture, et nous voilà couchés à pas d'heure, rien de tel pour une bonne journée de travail ce lundi.

2 commentaires:

  1. L3 6a+ dans le topo piola, 7a dans le topo italien, beau différentiel

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  2. Ce serait pas L5 plutôt?
    L3 n'est pas trop dure.

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